Corps féminins

E
ternel, le thème pictural du Corps Féminin a été affronté par le jeune Parsus adolescent, à partir de 1936.
Tout d’abord à l’Ecole des Arts Appliqués de Paris (avec les conseils affectueux des sculpteurs Malfray, Wlérick, Swoboda) et à la célèbre Académie de la Grande Chaumière de Montparnasse.
La fréquentant assidûment, le jeune homme dessine les corps obstinément, conscient de préparer son aventure de peintre.
Celle-ci ne commence qu’en 1945, la paix revenue.
Il peint des nus d’après son épouse, mais c’est en 1964 que le thème du Corps Féminin prend importance dans l’Oeuvre. Le couple se fixe à Castillon du Gard où un grand jardin clos de hauts murs permet aux modèles de poser en plein air.

Là, auprès du figuier, de l’olivier, Pierre Parsus peindra des nus grands ou petits formats, son chevalet planté à trois pas du modèle.
Pour lui peintre, tout naît de la présence particulière de chaque modèle, de l’émotion qu’il crée, dictant la toile, commandant son propos réaliste ou imaginaire, parfois sacré.

Change-t-il de modèle… sa peinture sera orientée autrement par l’effet du mystère auréolant chaque être...


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