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a fleur de l’iris aura joué un rôle primordial dans l’évolution picturale de Pierre Parsus.
Dès les débuts de celui-ci devant la nature méridionale, les iris par la fête qu’ils entretiennent à l’état sauvage au pied des murets de la garrigue, le provoquent à brosser quelques bouquets.
Il y renonce assez vite, par pudeur, Van Gogh l’ayant trop magistralement précédé sur ce terrain.
En 1979, toujours fasciné par l’iris, il choisit, pour le célébrer, de ne prendre pour modèle qu’une seule et unique fleur, qu’il figure agrandie sur la toile.
De séances en séances, de couches en couches de couleurs, il s’y engouffre, y décèle une source de visions.
Débute alors sur ce thème entrevu une longue suite de tableaux, tous très différents.
Les iris se taisent vers 1995, source d’inspiration tarie.
Pour la complexité de la découpe de ses formes, les profondeurs de son calice, par les ailes transparentes de ses pétales, l’iris a le pouvoir de suggérer à l’infini, depuis le domaine de l’érotisme le plus sacré jusqu’à celui d’un religieux de beauté paradisiaque.
Au fil des années, Parsus, floraison, passera de l’Iris aux thèmes de l’Ailleurs.
