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ierre Parsus fixe dès 1949 son atelier à Nîmes, ville protestante en proie à la corrida. Il se devait d'affronter le taureau sur ses toiles.
Premiers essais, vers 1949/1950, seule l'émeut et le provoque à peindre la vision des arènes combles jusqu'à leur sommet à l'occasion d'un rite solaire, magnifique et sanglant.
Et puis les années passèrent...
Mais, lorsqu'en 2003 la ville de Nîmes, après les réalisations de Francis Bacon, Dominguez Barcelo, Viallat, lui commande la toile destinée à être aussi l'affiche de sa Feria, Pierre Parsus se trouve contraint d'aborder franchement le grand thème du taureau. Il en évitera en partie la corrida...
Pour cette affiche à succès, il figure en puissance l'animal sacré, dieu sacrifié marchant vers son supplice, fêté et escorté par les couleurs d'une foule en liesse.
Le culte de Mithra et plus souvent encore le mythe du Minotaure et son labyrinthe crétois inspirent alors le peintre. Mythe où se lit la force de l' Ego dévorateur de l'Ame , monstre destiné à succomber vaincu au combat.
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