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ressenti à la fin de 1972 par les Editions de Grésivaudan pour être l'illustrateur des oeuvres de Georges Brassens, Pierre Parsus, ami du Sétois Georges Granier, cousin germain du Poète, se documente longuement auprès de celui-ci sur l'enfance, la jeunesse, les motivations de l'illustre cousin qu'il abordera au début de 1973.
Dès cette première rencontre, Georges Brassens refuse noblement d'exprimer une préférence dans le choix des oeuvres à illustrer « Je n'ai pas le droit, c'est ton affaire, je n'ai pas le droit ». Au cours des rencontres qui vont suivre rue Santos-Dumont, Brassens avoue que le fait d'être édité à 250 exemplaires seulement et dans une édition grand luxe, l'indispose.
Pierre Parsus suggèrera à l'éditeur le tirage d'une édition demi luxe à 5000 exemplaires. Georges Brassens, enthousiaste, renoncera à ses droits d'auteur !
Peu ouvert aux arts visuels (de son propre aveu), il s'intéressera de plus en plus aux 32 lithographies en cours, viendra surprendre Pierre Parsus à l'atelier de lithographie, présidera heureux le grand vernissage du livre le 13 décembre 1974.
Les impressions reçues lors des rencontres répétées, les tête-à-tête avec cet incernable fantasque, érudit solitaire, pousseront le peintre, avec les années, à tenter plusieurs fois des portraits du Poète. Deux très grandes toiles sur les thèmes de Mourir pour des idées et Les copains d'abord, brossées en 1974 à l'occasion du vernissage de l'ouvrage illustré, seront reprises une première fois en 1999, une seconde fois très largement en 2013, et enfin achevées.
