Paysages

L
e paysage peint devant la nature, au milieu d'elle, chevalet arrimé dans la terre ou le sable, a été pratiqué par Pierre Parsus, intensément, dès se débuts de peintre de 1934 à 1939/40. Et La guerre achevée jusqu'en 1989.
Tout d'abord, enfant parisien, sur le quai de Seine de Passy à l'Ile de la Cité. Ensuite de 1937 à 1940 autour du Village frontalier de Montfermeil, encore pourvu de bois et de terres cultivées.
La guerre passée le peintre, soutenu par un mécénat privé, réalise un rêve inspiré par Vincent Van Gogh et Paul Cézanne : peindre libre au soleil et au mistral dans le Sud de la France. La lecture de Giono a très tôt nourri ce rêve. Les circonstances le fixent à Nîmes au pied de la Tour Magne, dans une maison perchée, magnifique belvédère, paysages de rocs, pins et genèvriers. Beauté encore intacte de la garrigue environnant la ville romaine.
Il peint en Algérie de 1953 à 1955, la mer surtout, à Tipasa, cité chère à Albert Camus.
En 1958, au retour d'Alger, il quitte Nîmes pour les environs du Pont du Gard, à Remoulins puis à Castillon du Gard, en 1964. Il cesse le paysage vers 1990.
De ces années ardentes, il conservera la sensation d'un préambule assez inconscient mais nécessaire à ce qui sera la partie marquante de son effort : la Figure Humaine, les Anges, l'Allégorie.
Paysagiste, Pierre Parsus a peint de 1962 à 1966, l'été, sur l'Ile de Formentera et celle de Minorque (Iles Baléares).
Au mont Lozère, l'été 1967 et à Montségur en 1977.


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